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Sélection du moment:

Charbon, pétrole, gaz… L’utilisation des combustibles fossiles se poursuit et va entraîner un nouveau record d’émissions mondiales de CO₂ en 2023, selon les dernières données publiées lors de la Cop28. Cependant, des pays ont baissé leurs émissions, quand d’autres ralentissent le rythme de l’augmentation. Mais ce n’est pas encore suffisant pour empêcher la poursuite du réchauffement climatique.
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Un rapport du PNUE révèle que la production de combustibles fossiles programmée par les États va encore augmenter jusqu’en 2030. On est loin des engagements pris lors de la COP21.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).
Les Européens s'apprêtent à inclure le charbon dans les sanctions contre la Russie. Mais s'il apparaît relativement facile pour l'Union européenne de s'en passer, de même que du pétrole, mettre fin aux achats de gaz est un sujet plus délicat.
transition énergétique vs Effondrement
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles. Pour être franc, lorsque les grandes banques ont promis de réduire le financement du pétrole, du gaz et du charbon, elles ont menti.
Mettre fin aux importations d'énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l'Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l'efficacité qu'aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d'énergie. Un embargo sur les importations d'énergie aurait "un impact relativement faible" sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, "soit 100 euros par Européen adulte", ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l'égide du Conseil d'analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
L'Union européenne veut négocier un moratoire international pour interdire l'exploitation des gisements de gaz, de pétrole et de charbon dans l'Arctique et pourrait interdire l'achat des hydrocarbures extraits de cette région, a annoncé mercredi la Commission européenne.
Non seulement les symptômes de limites physiques à la croissance se multiplient, mais ils se conjuguent, faisant entrevoir des impasses et des risques de bouleversement géostratégiques mortels.
Pour atteindre l'objectif climatique porté par l'Accord de Paris, l'humanité doit décroître sa production de pétrole et de gaz de 3 % par an d'ici 2050. Cela signifie qu'il est nécessaire de laisser sous terre plus de la moitié de ces réserves de pétrole et 90 % des réserves de charbon, indique une étude parue dans la revue Nature début septembre. Mais le monde est sur la trajectoire inverse.
« Le sombre tableau dépeint par nos scénarios pour l'industrie mondiale des énergies fossiles est très probablement une sous-estimation de ce qui est nécessaire et, par conséquent, la production devrait être réduite encore plus rapidement. » alertent-ils
Le gaz naturel est utilisé pour générer de l’électricité, chauffer les bâtiments et entre dans l’élaboration du plastique, des engrais où de la pétrochimie. Il sert même à acheter des club de foot, la Coupe du Monde et le Messi. C'est dire l'étendue de ses usages! Bon marché à extraire, son prix a été historiquement fixé sous les tarifs du pétrole et du charbon.


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pétrole gaz charbon

décembre 2023

Charbon, pétrole, gaz… L’utilisation des combustibles fossiles se poursuit et va entraîner un nouveau record d’émissions mondiales de CO₂ en 2023, selon les dernières données publiées lors de la Cop28. Cependant, des pays ont baissé leurs émissions, quand d’autres ralentissent le rythme de l’augmentation. Mais ce n’est pas encore suffisant pour empêcher la poursuite du réchauffement climatique.

novembre 2023

Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Un rapport du PNUE révèle que la production de combustibles fossiles programmée par les États va encore augmenter jusqu’en 2030. On est loin des engagements pris lors de la COP21.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.

avril 2023

L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.

mars 2023

Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.

février 2023

Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.

novembre 2022

Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.

octobre 2022

L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.

septembre 2022

L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.

juillet 2022

L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.

juin 2022

L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.

avril 2022

Le Parlement européen a réclamé dans une résolution adoptée jeudi l'imposition d'un embargo "total et immédiat" sur les importations "de pétrole, de charbon de combustible nucléaire et de gaz" russes. La résolution a été votée par 513 eurodéputés (22 voix contre, 19 abstentions).